Tebboune : enfin des aveux sincères, mais toujours des excuses malhonnêtes

Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : lors de sa campagne électorale pour les présidentielles anticipées du 7 septembre prochain, le président sortant et candidat à un 2e mandat présidentiel successif, Abdelmadjid Tebboune, est passé aux aveux pour reconnaître que le bilan de son premier mandat est décevant. Cependant, Tebboune a sorti des excuses et des justifications totalement mensongères et infondées pour trouver des circonstances atténuantes à son mauvais bilan. Tebboune a indiqué lors d'un récent meeting animé à Constantine que son premier mandat «a été difficile» et est intervenu dans un contexte empreint de «pessimisme» et de «défaitisme». «J’ai pris mes fonctions dans un contexte de corruption généralisée, aggravé par une dilapidation sans précédent de l’argent du peuple. "Cela au moment où des voix alarmistes s’élevaient pour ensemencer le désespoir et annihiler toute volonté de redresser la barre», a-t-il dit. «Il y a eu, en plus, la parenthèse de la crise mondiale induite par la pandémie de Covid-19, durant laquelle, l’Etat a consenti d’énormes sacrifices pour préserver la santé des citoyens», a-t-il rappelé. Découvrez avec nous pourquoi ces excuses sont malhonnêtes et ne peuvent pas justifier son mauvais bilan.

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