L'activiste suisse-camerounaise Nathalie Yamb a récemment accusé l'Algérie d'avoir facilité le repli des forces de l'Azawad vers la zone de Tinzaouaten. Elle a également affirmé que l'Algérie a fourni aux rebelles touaregs des images satellitaires montrant l'avancée des forces maliennes.
Contexte des Accusations
Ces allégations surviennent dans un contexte de tensions persistantes dans le nord du Mali. Les rebelles touaregs, regroupés sous le Cadre stratégique pour la défense du peuple de l'Azawad (CSP-DPA), sont en conflit avec les forces armées maliennes. Tinzaouaten, à la frontière Mali-Algérie, est devenu un point stratégique pour ces groupes après leur retrait de Kidal en novembre 2023.
Les relations entre l’Algérie et le Mali
Les relations entre l'Algérie et le Mali sont tendues. Des accusations réciproques de soutien aux groupes rebelles compliquent la mise en œuvre de l'accord de paix d'Alger de 2015. Le gouvernement malien est frustré par ce qu'il perçoit comme une complaisance envers les rebelles touaregs.
Réactions et conséquences
L'Algérie n'a pas officiellement réagi aux accusations de Nathalie Yamb. Ces allégations pourraient exacerber les tensions entre Alger et Bamako, déjà fragilisées par des différends sur la gestion des rebelles du Nord-Mali. Les implications sont significatives, touchant à la stabilité régionale dans le Sahel, une zone marquée par l'instabilité et les conflits armés.
Les accusations de Nathalie Yamb ajoutent de complexité aux tensions entre le Mali et l'Algérie, mettant en lumière les défis de sécurité et de coopération régionale dans le Sahel.