L'ancien champion de MMA Conor McGregor a créé la surprise en annonçant sa candidature à la présidence irlandaise pour l'élection de 2025. Cette décision, révélée sur les réseaux sociaux le 21 mars, fait suite à sa rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche et s'inscrit dans un contexte national autour des questions migratoires.
Le combat politique de McGregor prend racine dans les événements tragiques du 23 novembre 2023. Ce jour-là, une attaque au couteau perpétrée par Riad Bouchaker, un ressortissant algérien de 50 ans, a bouleversé Dublin. L'agression, survenue devant l'école primaire Gaelscoil Choláiste Mhuire, a fait cinq victimes dont trois enfants, provoquant une onde de choc nationale. "Cette tragédie aurait pu être évitée avec une politique migratoire plus stricte", a déclaré McGregor lors de l'annonce de sa candidature, selon Global News.
Le champion de MMA, qui a rencontré récemment Donald Trump à Washington, centre sa campagne sur l'opposition au Pacte migratoire de l'UE. "Qui d'autre se dressera contre le gouvernement et s'opposera à ce projet de loi ? Je le ferai !", a-t-il affirmé selon l'Economic Times. McGregor s'engage notamment à organiser un référendum sur ce pacte que l'Irlande doit mettre en œuvre d'ici juin 2026.
La route vers la présidence s'annonce semée d'obstacles pour l'ancien champion. Pour officialiser sa candidature, il devra obtenir le soutien de 20 parlementaires ou de 4 conseils locaux. Son manque d'expérience politique pourrait également jouer en sa défaveur, d'autant plus que la fonction présidentielle en Irlande reste essentiellement cérémonielle. Néanmoins, dans un pays où la crise du logement attise les tensions autour de l'immigration, son message trouve un écho particulier auprès d'une partie de la population irlandaise.
