Le nord du Mali, en particulier la région de l'Azawad, connaît une recrudescence alarmante des cas de paludisme. Cette zone, souvent décrite comme une "zone de paludisme instable", subit une transmission intermittente qui fragilise la population face à cette épidémie. Les habitants y sont peu immunisés, ce qui augmente le risque d'infections graves.



L'épidémie actuelle se distingue par une croissance rapide et significative des cas, accompagnée de rapports inquiétants sur des "fièvres mortelles de nature inconnue". Les populations nomades et les campements sont particulièrement exposés. En réponse à cette situation critique, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné une aide sanitaire d'urgence, soulignant l'importance d'une réponse régionale concertée.

Malgré les efforts en cours, dont des campagnes de dépistage intensifiées, des défis persistants compliquent la lutte contre cette épidémie. La situation sécuritaire précaire et les ressources limitées entravent l'extension de mesures préventives essentielles, telles que la chimioprévention pour les enfants dans les zones à haut risque. Cependant, l'intervention de l'Algérie pourrait renforcer les efforts sanitaires et atténuer l'impact de l'épidémie sur les communautés vulnérables de l'Azawad.